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    Cette demeure construite en 1885 fait partie au début du XXème siècle des plus belles demeures de Vaucresson.

    Les deux tours carrées ornées chacune d’une tourelle ronde au niveau du premier étage, encadraient une façade centrale en retrait avec balcon et conféraient à l’édifice une allure de petit château.

    La villa a logé la délégation turque venue négocier le traité de paix à la fin de la première guerre mondiale.

 

LA VAUCRESSONNIERE
DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

 

    Pendant la seconde guerre mondiale, le bâtiment sert de caserne à l’armée allemande qui a construit des baraquements encore visibles jusqu’en 1995.

    Des appareils utilisés pour le repérage des avions, dont plusieurs pylônes, sont installés puis démolis par les Allemands en 1944. La terrasse de la villa "Malboisé" dont les façades sont camouflées est recouverte d’engravures et d’un enduit en mortier ciment grillagé. Elle sert de poste d’observation.

    La palmeraie, avenue de Villepreux, subit également d’importants dommages dus aux équipements construits par les Allemands dans son parc.

 

 

LE SIEGE DE LA KOMMANDANTUR
ET UNE BASE DE LA F.L.A.K
(Défense aérienne allemande)

 

    Les bureaux administratifs des forces d’occupation sont installés à la Vaucressonnière, où les Vaucressonnais doivent se rendre pour obtenir des autorisations diverses.

    De même "Castel Aubert" à l’angle de la route des Puits et du boulevard de la République, devient un bâtiment d’administration militaire allemande pendant cette période. Les soldats sont répartis sur l’ensemble du territoire et résident plus particulièrement dans certains quartiers.

    La propriétaire de la villa "Triana" constate en 1941 que son mobilier a sérieusement souffert, sinon disparu. Lorsqu’elle récupère sa villa en 1944, les dégâts sont encore plus graves.

    Les Allemands adaptent les bâtiments à leurs besoins militaires. La rue du professeur Victor PAUCHET est barrée pendant toute l’occupation et gardée par des sentinelles qui en interdisent l’accès aux civils.

   Un état-major de la F.L.A K établit ses quartiers dans toutes les propriétés de cette rue.

    Après avoir subi des modifications telles que la suppression des tourelles et l’application d’un nouveau crépi, le bâtiment est une caserne de. C.R.S. depuis 1971.

    L’état des lieux dressé à la libération révèle l’ampleur d’une occupation qui a déployé de grands moyens militaires.

    Les derniers vestiges des bâtiments érigés pendant la seconde guerre mondiale ont été détruits le 11 Mai 1995, comme en témoignent les quelques photos prises par le B/C GUILBERT, au cours de cette opération.

 

Vues des garages Motos pendant la phase de destruction.